Ces jours que l’on anticipe pas parfois, que l’on sent venir à d’autres moments... Ces jours où tout manque de vie, de couleur, de saveur, où les émotions se mêlent, inextricables, en une brume diffuse qui nous enveloppe, nous accompagne, nous suit patiemment... Les heures s’étirent, les minutes pèsent, les secondes s’affolent et rien ne semble pouvoir renverser le cours des choses, ramener le sourire sur les visages, rendre l’énergie perdue... Quand le bruit devient lointain et le mouvement solitude...
Ces jours où l’écriture me vient, légère, aisée, fluide, où les mots m’échappent et composent leur propre partition sans que je puisse, ou presque intervenir... Trouver la force de relever la tête, de regarder autour de soi, de quêter les petits signes qui rappelleront à soi l’espoir et la légèreté évaporés... Apprendre, réapprendre à chaque fois à se ressourcer de petits rien, une chanson aimée passant à la radio, un chant d’oiseau perçu par la fenêtre entrouverte, une envie à laquelle on pense et dont on se réjouit, quelques mots échangés, anodins mais précieux pourtant... Et surtout, ne pas se laisser absorber par la tristesse, reprendre posément les rênes et s’efforcer, aussi longtemps que nécessaire, de remonter jusqu’à l’élément, l’événement qui aura déclenché ce petit cataclysme. Analyser, réaliser, prendre du recul, s’apaiser.
Se laisser gagner par le rire devant la spontanéité d’un animal et sentir la sérénité revenir tandis que l’on s’achemine vers la fin d’un premier billet.
Je n’avais pas prévu de souhaiter ainsi la bienvenue à qui voudra bien me lire ; tout est là néanmoins, pierres angulaires de ma réflexion et de mon écriture : émotions, sensations, quête de soi et, indissociable, animaux. Un premier pas vers vous, sans calcul, un texte bref saisi au vol, cueilli dans l’instant et livré sans retouche.
Bienvenue, donc :)
Ces jours où l’écriture me vient, légère, aisée, fluide, où les mots m’échappent et composent leur propre partition sans que je puisse, ou presque intervenir... Trouver la force de relever la tête, de regarder autour de soi, de quêter les petits signes qui rappelleront à soi l’espoir et la légèreté évaporés... Apprendre, réapprendre à chaque fois à se ressourcer de petits rien, une chanson aimée passant à la radio, un chant d’oiseau perçu par la fenêtre entrouverte, une envie à laquelle on pense et dont on se réjouit, quelques mots échangés, anodins mais précieux pourtant... Et surtout, ne pas se laisser absorber par la tristesse, reprendre posément les rênes et s’efforcer, aussi longtemps que nécessaire, de remonter jusqu’à l’élément, l’événement qui aura déclenché ce petit cataclysme. Analyser, réaliser, prendre du recul, s’apaiser.
Se laisser gagner par le rire devant la spontanéité d’un animal et sentir la sérénité revenir tandis que l’on s’achemine vers la fin d’un premier billet.
Je n’avais pas prévu de souhaiter ainsi la bienvenue à qui voudra bien me lire ; tout est là néanmoins, pierres angulaires de ma réflexion et de mon écriture : émotions, sensations, quête de soi et, indissociable, animaux. Un premier pas vers vous, sans calcul, un texte bref saisi au vol, cueilli dans l’instant et livré sans retouche.
Bienvenue, donc :)
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